Le Retour du Possédé...
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Le Retour du Possédé...
Le Lieutenant Garn a été Contrôleur Spatial pendant huit ans sur Terminus. Aujourd'hui, il est Chef de la Station d'Entrée de Dragonia.
C'est un homme robuste dans la force de l'âge, qui a toujours pu compter sur sa gouaille naturelle pour résoudre les conflits qui ne manquaient jamais de survenir dans l'atmosphère confinée des Stations. Bref, Garn était taillé pour ce métier, et il l'aimait.
Il était 16h14 heure locale, la Station était tranquille, personne n'était attendu à la sortie du Portail qui menait à Dragonia. Le Lieutenant arpentait tranquillement la Salle de Contrôle, où seulement trois autres contrôleurs se trouvaient, bavardant calmement tout en jetant régulièrement des regards sur leurs écrans.
Alors, les conversations furent interrompues par une alarme qui venait de se déclencher du poste de Garn. Celui accourut devant son pupitre et déclara: "Astronef non identifié sorti du Portail. Son transpondeur est éteint, l'électronique de bord est HS. C'est un croiseur de bataille en perdition. Multiples brêches dans la coque. Ponts trois, cinq, huit, et neuf condamnés. Une seule forme de vie à bord."
L'épave volante se dirigeait droit sur la Station. Les rayons tracteurs furent activés et le croiseur cabossé ralentit puis s'arrêta. L'opérateur manoeuvra pour que l'écoutille babord s'enclenche avec l'écoutille numéro trois de la Station.
On prépara une équipe de sauvetage armée, car on ne savait jamais sur quoi on allait tomber...
Des explosifs firent sauter l'écoutille et le commando pénétra dans l'appareil.
A l'intérieur, il y avait encore de l'air, mais l'équipage était...un peu partout.
Par des couloirs transversaux, le commandant vit avec horreur les résultats de ce qui avait dû être un massacre. Des bouts de corps déchiquetés ou coupés nets gisaient un peu partout dans les corridors. Des techniciens étaient pendus dans la coursive principale, à l'aide de câbles électriques arrachés au plafond. Les passerelles d'accès aux capsules de sauvetage étaient rouges de sang...
Alors que les membres du commando, écoeurés, comptaient les morts, quelqu'un s'exclama à l'arrière: "Il y en a un debout, derrière nous !"
L'équipe se retourna comme un seul homme face à cette nouvelle silhouette qui sortait des ténèbres d'une coursive latérale. C'était un homme mûr, d'un âge indéfinissable comme si le temps n'avait plus d'emprise sur lui. Il était vêtu d'un gilet de cuir noir et portait des gants en argent, et un casque noir ornementé d'un crâne en argent. Il tenait à la main une hache de bataille à deux lames en forme de papillon. Le manche de la hache était couvert d'étranges runes incrustés d'or et d'argent, tandis que les lames étaient couvertes de sang. Le visage de l'homme était mangé par une barbe poivre et sel de plusieurs semaines, et ses yeux, étaient d'un noir profond, sans pupille. Deux trous noirs observaient le commando. L'odeur de la peur face à cette apparition démoniaque était presque palpable. "L'homme" parla d'une voix désincarnée et totalement inhumaine. La langue était gutturale et manifestement très, très ancienne, mais étrangement les hommes de la troupe comprirent instinctivement ce que la créature avait dit, comme si quelque instinct atavique avait poussé leur cerveau à traduire automatiquement ces paroles non humaines.
Qui ose troubler l'oeuvre de Snaga l'Expéditrice !
Une lueur malsaine traversa le regard du Démon et une fraction de seconde avant qu'il ne passe à l'attaque tout le commando fit feu sur lui. Les soldats tiraient, tiraient, et tiraient encore, ils ne s'arrêtaient que lorsque leur fusil était sur le point de s'enrailler.
Petit à petit, ils cessèrent tous le feu. Leurs armes paralysantes laissaient un homme décharné mais encore massif, tombé à terre, la hache sur le côté. Le chef de l'unité utilisa son comlink. "Amenez tout de suite une équipe de réanimation, nous avons trouvé le survivant." Avant de raccrocher, il rajouta: "le Seigneur Bardan est de retour".
C'est un homme robuste dans la force de l'âge, qui a toujours pu compter sur sa gouaille naturelle pour résoudre les conflits qui ne manquaient jamais de survenir dans l'atmosphère confinée des Stations. Bref, Garn était taillé pour ce métier, et il l'aimait.
Il était 16h14 heure locale, la Station était tranquille, personne n'était attendu à la sortie du Portail qui menait à Dragonia. Le Lieutenant arpentait tranquillement la Salle de Contrôle, où seulement trois autres contrôleurs se trouvaient, bavardant calmement tout en jetant régulièrement des regards sur leurs écrans.
Alors, les conversations furent interrompues par une alarme qui venait de se déclencher du poste de Garn. Celui accourut devant son pupitre et déclara: "Astronef non identifié sorti du Portail. Son transpondeur est éteint, l'électronique de bord est HS. C'est un croiseur de bataille en perdition. Multiples brêches dans la coque. Ponts trois, cinq, huit, et neuf condamnés. Une seule forme de vie à bord."
L'épave volante se dirigeait droit sur la Station. Les rayons tracteurs furent activés et le croiseur cabossé ralentit puis s'arrêta. L'opérateur manoeuvra pour que l'écoutille babord s'enclenche avec l'écoutille numéro trois de la Station.
On prépara une équipe de sauvetage armée, car on ne savait jamais sur quoi on allait tomber...
Des explosifs firent sauter l'écoutille et le commando pénétra dans l'appareil.
A l'intérieur, il y avait encore de l'air, mais l'équipage était...un peu partout.
Par des couloirs transversaux, le commandant vit avec horreur les résultats de ce qui avait dû être un massacre. Des bouts de corps déchiquetés ou coupés nets gisaient un peu partout dans les corridors. Des techniciens étaient pendus dans la coursive principale, à l'aide de câbles électriques arrachés au plafond. Les passerelles d'accès aux capsules de sauvetage étaient rouges de sang...
Alors que les membres du commando, écoeurés, comptaient les morts, quelqu'un s'exclama à l'arrière: "Il y en a un debout, derrière nous !"
L'équipe se retourna comme un seul homme face à cette nouvelle silhouette qui sortait des ténèbres d'une coursive latérale. C'était un homme mûr, d'un âge indéfinissable comme si le temps n'avait plus d'emprise sur lui. Il était vêtu d'un gilet de cuir noir et portait des gants en argent, et un casque noir ornementé d'un crâne en argent. Il tenait à la main une hache de bataille à deux lames en forme de papillon. Le manche de la hache était couvert d'étranges runes incrustés d'or et d'argent, tandis que les lames étaient couvertes de sang. Le visage de l'homme était mangé par une barbe poivre et sel de plusieurs semaines, et ses yeux, étaient d'un noir profond, sans pupille. Deux trous noirs observaient le commando. L'odeur de la peur face à cette apparition démoniaque était presque palpable. "L'homme" parla d'une voix désincarnée et totalement inhumaine. La langue était gutturale et manifestement très, très ancienne, mais étrangement les hommes de la troupe comprirent instinctivement ce que la créature avait dit, comme si quelque instinct atavique avait poussé leur cerveau à traduire automatiquement ces paroles non humaines.
Qui ose troubler l'oeuvre de Snaga l'Expéditrice !
Une lueur malsaine traversa le regard du Démon et une fraction de seconde avant qu'il ne passe à l'attaque tout le commando fit feu sur lui. Les soldats tiraient, tiraient, et tiraient encore, ils ne s'arrêtaient que lorsque leur fusil était sur le point de s'enrailler.
Petit à petit, ils cessèrent tous le feu. Leurs armes paralysantes laissaient un homme décharné mais encore massif, tombé à terre, la hache sur le côté. Le chef de l'unité utilisa son comlink. "Amenez tout de suite une équipe de réanimation, nous avons trouvé le survivant." Avant de raccrocher, il rajouta: "le Seigneur Bardan est de retour".
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